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Défendez-vous et votre entreprise efficacement

La nature de la cyber-enquête est la recherche, le tri et l’analyse sémantico-linguistique en contexte des informations légales requises par le Client. Cette recherche emploie les algorithmes ciblés s’articulant autour des mots-clés thématiques dérivés et s’effectue sur les archives légales, juridiques, financières et de presse numérisées. Les données extraites des bilans, comptes, fichiers de radiation, de transactions commerciales, de dirigeants, d’événements, d’adresses et de téléphones – tous disponibles en accès libre – sont analysées et comparées avec les données fournies par le Client, et, sinon, trouvables sur les espaces de partage publics. Les archives en question ne se limitent pas par la langue du Client mais vont jusqu'en les ressources internationales.

 

Les dossiers constitués sont circonvallaires et donc utilisables par le Client avant ou lors des procès légaux avec le double objectif :

 

  • s’en servir pour se prémunir d’une garantie factuelle lorsque le Client se sent victime d’une opération d’apparence litigieuse et/ou arnaqueuse provenant d’une entité physique ou morale,

  • fortifier la défense de son droit substantiel dans les instances juridiques.

 

La rémunération de ce service est exigée seulement si les résultats satisfaisants ont été atteints lors de la cyber-enquête. Le montant est fixé à €20.00 pour une heure de recherche et rédaction de dossier. Ce tarif permet, entre autres, de flexibiliser la rémunération selon la difficulté des cas.

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L'article référencé ci-dessous est mis à l'attention de tout Client pour démontrer comment s’exécute une cyber-enquête.

Cet article est le résumé des 30 pages d’un dossier.
Tous les noms et lieux sont rendus génériques pour des raisons de sécurité entrepreneuriale.

            Il y a quelques mois, une entreprise européenne se spécialisant en fournissement des compteurs d’eau (ci-après référencé Entreprise) a contacté RGM RADART. Un des employés de cette entreprise-là (ci-après référencé Employé) était victime d’abus de confiance et d’escroquerie : après de multiples mails, une cliente étrangère de l’Entreprise (ci-après référencé Cliente) l’a suivi jusque chez lui pour exiger un transfert d’argent supposément dû depuis longtemps. Des jours plus tard, après avoir recueilli le témoignage de l’Employé, RGM RADART a initié l’enquête indépendante.

 

            La méthode se base sur les recherches ciblées textuelles et visuelles comparées sur plusieurs moteurs de recherche en plusieurs langues. Ces recherches mettent en œuvre des algorithmes restrictifs comprenant des phrases-clés isolées en lien avec les personnes, lieux et dates affectés par l’événement décrit.

 

            RGM RADART a trouvé les comptes de la Cliente sur LinkedIn, Twitter et Omtaram. Tous les comptes étaient verrouillés et accessibles seulement à ses abonnés. La Cliente n’a pas accepté d’ajouts des comptes créés par RGM RADART.

 

            L’analyse dactylo-linguistique et stylistique des mails reçus par l’Employé de la part de la Cliente a démontré :

 

  1. L’utilisation abondante de la voix passive qui, stylistiquement, dépersonnifie l’écriture et permet à éloigner les notions du « je » par rapport aux « autres » (ex. « le chef a été contacté par mes collègues. ») ;

  2. La rhétorique persuasive qui fait un amalgame de la vérité (ex. « les chinois travaillent sur le rationnel alors qu’en Occident on vérifie si cela peut marcher, sinon, eh bien on passe direct à la poubelle […] ») ;

  3. L’abondance des anglicismes dont un certain nombre n’est pas attesté en français. Cela personnalise le style et, comme la voix passive, embrouille le message final (ex. « bridger entre nous », « badmouthing », « être unbearable », « le clash », « être successful », « avoir un background ») ;

  4. La préférence du futur proche au futur simple.

 

            Ces 4 paramètres permettraient à toute personne de l’Entreprise d’identifier la Cliente dans toute forme de correspondance ultérieure, même si cette dernière n’indique pas son nom et prénom.

 

            Concernant l’âge approximatif de la Cliente, aucun indice n’a été donné. RGM RADART a pourtant retrouvé un interview publié en 1981 chez Paris Match où la Cliente avoue qu’elle est partie à l’étranger 1955. Elle avait à l’époque, selon elle, un peu plus de 10 ans. Ainsi, elle serait née entre fin 1943 et début 1945. Cette même interview précise que la Cliente a obtenu sa nationalité européenne par naturalisation en 1976 et que, avant sa naissance, sa famille a migré dans un autre pays (ci-après référencé Pays 1). Cet autre pays attribue la nationalité de naissance et la législation du pays d’où ils ont émigré (ci-après référencé Pays 2) précise dans l’article 16-1 des droits des nationaux que « l’enfant né en Pays 2 ou à l’étranger, dont un des parents est de nationalité du Pays 2, mais que l’autre est apatride durant [...] est automatiquement de nationalité du Pays 2 ». Ainsi, la Cliente possède au maximum trois nationalités lui permettant d’exercer des activités professionnelles dans plusieurs coins du monde.

 

            L’article de Paris Match mentionné ci-dessus se focalise sur la carrière musicale de la Cliente. Il devient alors apparent qu’elle a le passé artistique dont l’emprunt devrait être localisable. Grâce aux algorithmes de recherche ciblée, RGM RADART a trouvé des récitals de sa production sur Amazon et eBay, deux articles où la professeure de la musique au Conservatoire du Pays 1 discutait le talent de la Cliente, une photo de la classe de Conservatoire où elle figure jeune et un compte-rendu d’un concert festivalier qu'elle a donné. Tous les éléments dataient des années 60s, 70s et 80s, avec les textes rédigés en trois langues différentes. Pour savoir ce qui en est de nos jours, RGM RADART a contacté le fils du responsable de la classe où la Cliente apprenait la musique. Cet homme a confirmé les présupposés : la Cliente fut la musicienne mais s’est convertie à une entrepreneuse, depuis il ne l’a plus jamais vue.

 

            Dans les archives légales de recensement des entreprises enregistrées au RCS, (cf. societe.com et verif.com), RGM RADART a retrouvé une SARL unipersonnelle localisée en Europe et il y a peu longtemps radiée après un redressement judiciaire. La dirigeante de cette SARL était la Cliente. Les documents joints à l’archive – Etat complet d'endettement (Privilèges & Nantissements), Statuts constitutifs, Informations relatives à l'existence éventuelle d'une procédure de sauvegarde et Liquidation judiciaire – ont confirmé que :

 

  1. La SARL de la Cliente se spécialisait en commerce des matériaux de construction, dont les compteurs d’eau ;

  2. La date de naissance de la Cliente se coïncide avec les données recueillies dans l’interview de Paris Match ;

  3. La SARL de la Cliente n’a été déposé aucun compte annuel en accès libre.

 

            Il est important à noter que le dépôt des chiffres de la Trésorerie, des Capitaux Propres, des Dettes, des Chiffres d’Affaires, des Résultats nets et des Effectif Moyens est, le cas échéant, soumis à une obligation légale. Avec les mots-clés « "Commerce de gros, à l'exception des automobiles et des motocycles" "SARL unipersonnelle" "Cloture insuf.Actif" » RGM RADART a trouvé des profils d’entreprises ressemblant à celui de la Cliente mais qui contiennent les comptes annuels. Ainsi, on est sûrs et certains que la Cliente était musicienne qui s’est ensuite convertie à une entrepreneuse dirigeant au moins une entreprise cachant ses chiffres d’affaires. Cela peut devenir l’objet de suspicion.

 

            Avant l’ouverture de cette SARL-là, la Cliente dirigeait une autre entreprise (ci-après référencé Société 1). Localisée dans le Pays 2, la Société 1 se spécialisait en fabrication des compteurs d’eau. Les archives légales étrangères confirment que la Cliente en était la propriétaire. Grâce à la nature variée des données que ces archives fournissent, RGM RADART a retrouvé une série d’articles publiée dans le journal officiel du Ministère de Construction du Pays 2, peu après l’ouverture de la Société 1. La traduction de ces articles a été effectuée par RGM RADART. Le premier article, « Les morts étaient punis par le Dieu », est paru dans l’édition N°178, le second, « Encore une fois, un silence effrayant », est paru dans l’édition N°184 du journal de la Ministère de Construction du Pays 2. Ces deux textes reflètent « l’autoritarisme » et « la corruption » des entreprises-fournisseurs d’eau potable du district de localisation de la Société 1 qui a importé et installé « 20 000 compteurs d’eau non accrédités et non conformes aux normes de l’inspection de qualité des standards de mesurage d’eau. Tout de même, ces compteurs ont été graduellement installés dans les nombreux quartiers du centre-ville ».

 

            « La Cliente, la représentante de la Société 1, a été reconnue coupable pour violation des règlements de l'État, du Département des Sciences et des Technologies Environnementales, et de la Délégation d’Inspection du Département Général des Normes de Métrologie de la Qualité auprès du Ministère. Ainsi, le Département des Technologies Environnementales du Pays 2 a déclaré une affaire de manipulation du marché. La Société 1 a été obligé de suspendre ses activités et de paramétrer les compteurs d’eau importés selon les normes de l’étalonnage conformes aux mesures de qualité actuelles. Le directeur de la Société 1 et tout le personnel de ses entreprises n’ont jamais signé le procès-verbal initié par l’équipe d’inspection le 12 juin 2000 ! ».

 

            Cet article a dévoilé le nom d’une autre entreprise de la Cliente (ci-après référencé Société 2). Le registre des sociétés immatriculées dans le Pays 1, où ses parents ont migré, atteste que cette Société 2 était également spécialisée en fournissement des compteurs d’eau. L’article précise, par ailleurs, que la Cliente, la propriétaire légale de la Société 1, avait acheté des compteurs d’eau à la Société 2. Cela est la preuve de contrefaçon et de monopolisation du marché à l’international. Dans le Pays 1, par exemple, ceci est considéré comme un crime organisé lié à la manipulation économique.

 

            Concernant le compte bancaire professionnel de la Cliente, dont le RIB elle a fourni à l’Employé dans le cadre du télétravail, le numéro de ce compte s’avère faux car excède 12 chiffres-caractères : la norme pour les RIBs de la banque de la Cliente localisée dans le Pays 2. Ainsi, une simple étude des normes de composition des RIBs chez sa banque compromet la plausibilité des données professionnelles de la Cliente. Pour une entrepreneure qu’elle prétend d’être, ces données sont celles qui lui permettent d’exercer une activité rémunérée.

 

            En résultat, cette étude nous apporte au moins 3 preuves sur les escroqueries produites par la Cliente, l’ancienne musicienne :

 

  1. La condamnation pour la corruption, la contrefaçon et la monopolisation du marché tentées par la Société 1, mises en évidence et critiquées par l’État du Pays 2 ;

  2. Les coordonnés bancaires de la Cliente sont forcément falsifiées car le numéro du compte bancaire est inadéquat chez la banque indiquée ;

  3. La restriction d’accès libre aux chiffres d’affaires de la SARL unipersonnelle européenne de la Cliente est un peut devenir l’objet de suspicion éventuel.

 

            Somme toute, cette étude a pleinement prouvé que la Cliente a été impliquée dans les délits et détournements financiers et économiques en région de ses deux premières nationalités. Considérant qu’elle s’est commercialement tournée vers le pays de sa troisième nationalité, et plus particulièrement vers l’Entreprise, les arguments évoqués dans le cadre de cette étude démontreraient que la Cliente serait potentiellement un auteur d’abus confiance et un escroc ce qui est l’objet du Code pénal européen : prenant comme repère le Code français, on parlera des articles 313-5 à 313-6-2 et 314-1 à 314-4.

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